Nom : Bellorn
Prénom : Eira, Dylan, Ambre
Surnom : Elle se sert de ses seconds prénoms pour rester relativement discrète en fonction des sphères où elle évolue pour ses recherches.
Âge : 24 ans.
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Métier : Historienne sur le continent de l'Ouest (voire Archéologue)
Lieu de naissance : Continent de l'Ouest, dans une des petites villes côtières qui contemplent le Château des Engloutis.
Histoire : Aussi loin qu'elle s'en souvienne, Eira a toujours adoré prendre la mer avec l'équipage de son père. Voir le navire braver les tempêtes, et les Hommes se battre contre les vagues, elle trouvait ça magnifique. Et puis le soir, quand l'équipage se réunissait pour manger, elle adorait s'asseoir sur un tonneau pour écouter les légendes que lui racontaient les marins. C'est de là qu'elle a tirée sa passion pour l'histoire. Son extrême curiosité la poussait à aller toujours plus loin dans les récits et à chercher le pourquoi du comment.
C'est lors d'une excursion en mer que les talents psychométriques d'Eira se déclarèrent. Tout l'équipage était réuni sur le pont pour célébrer le mariage du quartier-maître Amaury. La jeune mariée avait choisi Eira, 13 ans, pour porter les anneaux. C'est en se saisissant de la bague en argent ornée d'émeraudes qu'elle fut saisie d'une vision. Quelque chose de très bref, sans grande précision. Il lui sembla voir un chat roulé en boule sur un coussin. Du mobilier en bois, des tasses de thé. Et surtout, un soleil éclatant, qui ne pouvait briller que dans les contrées centrales. Ça ne dura que quelques secondes, mais ce fut assez pour titiller sa curiosité. A partir de ce jour-là, Eira prit l'habitude de toucher tout ce qui l'intéressait, ce qui pouvait la mettre quelque fois dans des situations pour le moins cocasses, voire problématiques (essayez de faire comprendre à un marchand du nord que vous n'étiez pas en train de lui voler sa bourse, mais simplement d'essayer de toucher les liens en argent!).
Avec sa passion de l'histoire, se développa sa passion du mystique. Le fait qu'elle se retrouve coincée dans le rêve de Gaby, sa petite cousine très éloignée de six ans sa cadette, en voyage chez les Bellorn avec ses parents barons avait peut-être accentué les choses. Passer la nuit à voir une petite fille déguisée en chevalier faire du cheval, sans être vue ni entendue, l'avait bien obligée à développer sa patience et son sens de l'analyse. Et à regarder Gabrielle tout à fait différemment, parée qu'elle était sous son futur titre et ses robes de satin.
Eira grandit en exerçant ses pouvoirs le plus souvent, partageant son temps entre l'exploration de tous les endroits relativement mystérieux qu'elle trouvait, et l'étude à la bibliothèque du Château des Engloutis. Devenant une familière du lieu, elle se mit à faire des recherche pour les bibliothécaires. Elle apprit ainsi les usages de la Cour, et comment être assez diplomates pour faire ressortir les secrets de famille.
Devenue historienne officielle du Royaume de l'Ouest, c'est à l'annonce de l'accession au titre de Duchesse de Curran de Morrigan Gor Deyrn qu'Eira s'est mise à s'intéresser à la généalogie de la famille. Les précédents Ducs, toujours en voyage, lui avaient laissé peu d'opportunités de les approcher pour en apprendre plus sur leur famille, et particulièrement sur la légende du fondateur de la lignée, le duc Kiann Gor Deyrn.
Pour le moment, elle a réussi à obtenir la promesse d'une entrevue avec la nouvelle Duchesse. Elle attend avec impatience que cette dernière lui envoie un message.
L'âme gardienne/ l’ancêtre protecteur: Cécil Moan, une sage-femme âgée d'environ 40 ans quand elle fut empoisonnée pour cacher la naissance d'un bâtard, et par la même occasion l'adultère du nobliau du coin. Sa parfaite connaissance des plantes lui permet de soigner tous types de blessures et d'empoisonnements (si elle n'est pas elle-même en train de se tordre de douleur par terre), et sa qualité de sage-femme l'a dotée d'un bon sens et d'un calme à toute épreuve.
Caractère : Le principal trait de caractère d'Eira est sans nul doute sa curiosité. C'est d'ailleurs sur ce point qu'elle base sa vie. Elle se traduit également par une grande ouverture d'esprit, ce qui lui permet de se confectionner un réseau d'informateurs assez étendu. Malgré tout le temps qu'elle a pu passer en mer, Eira est assez maladroite. Cependant, elle sait parfaitement comment faire naviguer un bateau. En revanche, elle est incapable de monter à cheval, les trop longs trajets en carrosse/charrette/malle-poste la rendent malade et le vide lui fait peur. Eira n'est pas une femme de terrain. La vie en mer l'a dénuée de toute pudeur, et c'est seulement à son respect des autres qu'on doit de ne pas la voir déambuler à moitié nue. A ça, et à son goût pour les belles parures, qui va de paire avec son sens de la manipulation (diplomatie, dit-elle) dont elle est bien obligée de faire preuve dans le cadre de ses recherches. Elle a tout à fait conscience d'être une femme attirante et n'éprouve aucun problème moral à en profiter (que ce soit en tout bien tout honneur pour son travail, ou dans des cadres plus privés).
Elle a la fâcheuse tendance de ne pas se rendre compte qu'une situation est dangereuse jusqu'à ce qu'elle se retrouve coincée comme un oisillon borgne et manchot devant un chat géant et avec des pouces opposables.
Apparence : Eira est jolie, mais plus que ça, elle est charismatique. Elle a un sourire malicieux, qui donne l'impression qu'elle sait quelque chose que les autres ignorent. Sa façon de s'enthousiasmer pour tout fait briller ses yeux noisettes d'un éclat captivant. Elle a la manie de jouer avec ses mèches de cheveux roux, qui, détachés, tombent jusqu'au creux de ses reins. Sa taille très fine marque un contraste qui en perdit plus d'un avec ses hanches rondes et sa poitrine galbée. Ses longues jambes, à défaut d'être fuselées, sont musclées par des heures et des heures passées en mer. Son épaule gauche est ornée d'un grain de beauté qu'elle affectionne. Elle n'est pas d'une beauté évanescente, elle n'est pas particulièrement fine. C'est une femme qui a des formes et qui aime en jouer.
Sa garde-robe est très variée, dans la mesure où son emploi la conduit dans différentes sphères de la société. Aussi, elle porte aussi bien de belles robes de cours et des pierres précieuses trouvées pendant ses recherches, que des vêtements pratiques et passe-partout, bien que sa coquetterie la pousse à être toujours mise en valeurs.
Elle a un tatouage sous le sein gauche, souvenir d'une beuverie un peu poussée avec l'équipage du père Halden un soir où ce dernier avait laissé le Pélerin à quai pour dormir chez sa femme. Son fils en avait profité pour inviter les autres enfants de capitaines et Eira n'a AUCUNE idée de comment ou qui lui a fait ce tatouage, mais elle l'aime bien. Il est écrit « Aimer la vie ».
Arme: Un bon petit poignard d'acier. Il ne paye pas de mine mais il a le mérite d'être très aiguisé. A vrai dire, Eira s'en sert plus pour couper sa viande ou cueillir des plantes que pour se battre. Elle a toute une collection d'armes anciennes dans une vitrine au château, mais elle les trouve trop précieuses pour être bringuebalées de voyages en voyages.
Inventaire : – Le Journal du grand-père Wilhelm: Papy Wilhelm était un grand explorateur, en plus d'un historien de renom et d'un fameux amateur d'art et de poésie. Il a ainsi tenu un journal de bord durant toute sa vie et au cours de tous ses voyages. Eira a également pu constater qu'il était soit légèrement paranoïaque, soit amateur de casse-tête, puisque quand elle a trouvé ce fameux journal dans une vieille malle chez ses parents, elle s'est rendu compte qu'il était totalement illisible. Pas moins de 24 codes de bases, 106 variantes en tout, 14 langues différentes, plus 11 dialectes. Il est également truffé d'énigmes, de rébus, de plans qui ne ressemblent à rien, d'illustrations sans explications, le tout clairsemé de poèmes, de chansons, de reproductions de tableaux, d'extraits de livres et de réflexions personnelles. Eira a prit l'habitude d'ajouter ses propres annotations, et elle se retrouve à coudre régulièrement de nouveaux feuillets au volume, puisqu'elle s'en sert plus ou moins comme journal intime (journal d'études, dit-elle).
- La bouteille de Calvas 30 ans d'âge des terres centrales: 30 ans d'âge, c'est ce qu'on lui a dit quand on lui a donné, mais elle soupçonne qu'il soit bien plus vieux que ça. Environ 75 cl de ce qui doit être encore plus alcoolisé que le whisky que son père cachait dans la cave pour les grandes occasions, ce qui revient à dire « assez fort pour décaper les murs ». Eira le garde en attendant un grand événement, parce que c'est un cadeau de la Mamie Mabyn. Ceci dit, elle l'emporte toujours dans son sac, parce que « on est jamais sur qu'un grand événement ne va pas nous tomber dessus au détour d'un chemin ».
Compétences : Eira pratique l'oniromancie, même si pour le moment, elle ne contrôle ni la fréquence de ses escapades nocturnes ni le choix de celui qui les subit. Elle se réveille d'ailleurs souvent fatiguée, puisqu'elle ne peut pas réellement se reposer quand elle voyage à travers les rêves, ce qui explique peut-être pourquoi elle dort aussi souvent. De plus, elle est convaincue qu'avec de la pratique, elle pourrait entrer en contact avec les esprits gardiens des gens à travers leurs rêves, ce qui l'aiderait énormément par rapport à ses recherches.
En outre, elle possède le don de psychométrie, ce qui est peut-être en lien avec la passion qu'elle a pour son travail. Quand elle touche un objet ou une personne, il lui arrive d'avoir des flashs. Une image, une sensation, rien de bien précis, mais toujours de quoi titiller sa curiosité pour la pousser à creuser plus.
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