Nom : Araman
Prénom : Dougal
Surnom : « Maître », « beau gosse », « Seigneur » ou « Oh mon dieu oui ! » sont les expressions qu’il entend le plus souvent
Âge : Il semble avoir entre 25 et 30 ans mais a été créé à partir d’une idée divine de nombreux siècles plus tôt.
Sexe : Masculin
Race : Banni – Démon déchu
Métier : Marchand, principalement sur le continent du Centre.
Lieu de naissance : Dans un cercle des Enfers, au milieu des cris et des larmes.
Histoire : D’aussi loin qu’il puisse se souvenir, Dougal a toujours fait son office de démon. Et avec plaisir. Créé pour pervertir et dévoyer, on lui avait inspiré la soif innée des plaisirs qui mènent, consommés à l’excès, tout droit dans les profondeurs des Enfers. Car telle était la tâche de Dougal, il était un tentateur. Rien n’était trop raffiné, aucun plaisir trop sophistiqué pour lui. Le démon avait fait un art de changer les qualités en défauts et d’accentuer les moindres vices en folies démesurées. Entre ses mains les hommes devenaient des brutes avinées que seul un bain de sang pouvait apaiser, les femmes perdaient de vue toute retenue pour se consacrer entièrement au plaisir. Il transformait les rois en tyrans, les mères en catins et les prêtres en profanateur. Il déclencha guerres, massacres, orgies, rien ne le rebutait et l’on racontait que les âmes perdues par ses soins se rassemblaient autour de lui aux enfers pour continuer de festoyer, de s’ébattre dans le stupre et de se battre sans fin.
C’était une bonne vie pour un démon. Dougal ne voyait pas son travail comme une charge mais comme l’essence de son existence, la consécration de tout ce qu’il incarnait. Tous les pêchés qu’il faisait naître chez les mortels, il les entretenait chez lui quoiqu’en gardant toujours le contrôle. La gourmandise n’avait pas d’effet sur son corps mais seulement sur sa langue, la colère ne blessait que ceux qui le fâchaient, la paresse était presque une seconde nature chez lui et il aimait autant s’y plonger que s’en sortir pour faire son office. L’envie, il ne la ressentait jamais bien longtemps puisqu’il s’arrangeait pour parvenir à ses fins. Et l’avarice ne l’intéressait pas : il préférait pervertir les faibles en dispensant ses prodigalités à tout-va. L’orgueil, en revanche…
Chef-d’œuvre des dieux infernaux il ne pouvait pas échapper bien sûr, au péché d’ambition. De fait, on pouvait attribuer à Dougal une grande part du succès des créatures infernales pour pervertir le monde. Personne ne s’étonna vraiment de le voir prendre ses aises avec l’autorité pour n’en faire qu’à sa tête. Ainsi, alors que la coutume quand un enfant naissait des amours d’un démon avec un mortel était de ne plus avoir de contact avec l’enfant et sa mère, Dougal préféra rester présent pendant les premières années de la vie de l’enfant.
Il faut dire que cet enfant avait été conçu en toute connaissance de cause. Il avait choisi la mère pour son physique et sa lignée. Elle était fille du roi de l’Ouest, issue d’une lignée tumultueuse du nord par sa mère, Alicia Gor Deyrn, tribut des Génévil en paiement des crimes commis par son oncle à l’encontre de la famille royale de l’Ouest. Léan Gor Deyrn était une charmante petite chose : de longues boucles blondes, des courbes dignes de l’appétit d’un démon et un naturel enjoué, presque naïf.
Profiter d’elle fut un plaisir, et il ne se priva pas de répéter encore et encore ses tentatives pour concevoir. La jeune fille se révélait une compagne insatiable et inventive, Dougal n’eut pas besoin de la pousser beaucoup pour la rendre obsédée par ses caresses. Quand la grossesse fut confirmée, le démon prit un plaisir certain à assister à chaque étape de processus. C’était une satisfaction primaire que de sentir dans le ventre de Léan, grandir un morceau de lui…
Le bébé naquit humain bien sûr. Mais c’était plus sa lignée qui l’intéressait. Dougal ne souhaitait rien moins que contrôler le monde et puisqu’il avait le temps de voir les choses se faire, il comptait tout d’abord placer son fils, Kiann, sur le trône… Rien de plus simple que de le convaincre de tuer son oncle ! L’étape suivante, serait tout naturellement d’encourager le petiot à attaquer son plus proche voisin, le Continent du Centre, ennemi héréditaire contre lequel on pouvait trouver mille raisons d’attaquer sans même avoir besoin d’y réfléchir !
L’enfant avait six ans et Dougal avait réussi à en faire un bambin espiègle, fougueux et aventureux, quand son plan dérapa. Des années de zèle dans sa tâche avait habitué ses supérieurs divins à des résultats impressionnants. A présent que le démon occupait une partie de son éternité à former son descendant pour progressivement prendre le contrôle du monde des mortels, forcément, son bilan s’en ressentait et vint un moment où il dut rendre des comptes.
Prétendre qu’il s’était découvert un puissant instinct paternel à la naissance de l’enfant aurait été totalement absurde. Espérer mentir aux dieux aurait combiné le stupide au franchement inutile et Dougal n’était pas du genre à s’épuiser en de vains efforts. Il usa donc de tous ses talents de persuasion, de tout son charme, pour amoindrir la peine à laquelle il ne manquerait pas d’avoir droit. Il écoperait d’une peine d’exil, bannissement temporaire sur la terre qu’il avait tant désirée pour sienne. Son cas serait étudié ultérieurement et s’il n’avait pas montré d’ici là de signe de récidive, il pourrait reprendre sa place aux Enfers.
Somme toute, la peine n’était pas si terrible. Ce n’était pas la première fois que Dougal se retrouvait coincé sur terre pour être allé un peu trop loin, et il voyait cela comme des vacances forcées, une période pendant laquelle il pervertissait pour le seul plaisir de l’art et vivait oisivement de banquets, de musiques et d’étreintes brûlantes.
Certes, il avait reçu pour consigne de ne plus avoir de contact avec Kiann, et il n’était pas assez stupide pour contrevenir à cet ordre. Les Dieux voyaient tout. Pour peu qu’ils regardent dans cette direction bien sûr, mais Dougal se doutait que pendant quelques temps, ils seraient un peu plus attentifs à ses faits et gestes. Il était donc prêt à se tenir à carreau pendant quelques années, le temps que ses supérieurs ne puissent plus se passer de lui, comme cela finissait immanquablement par arriver à chaque fois qu’on l’envoyait au coin.
Il faut croire que cette fois, il serait puni un peu plus longtemps. La guerre entre les Dieux éclata et Dougal perdit tout contact avec les Enfers ou même avec le Paradis.
Les années, les décennies passèrent et Dougal dut se faire une raison : il était vraisemblablement coincé ici. Il ne croyait pas que les Dieux s’étaient entre-tués ou que le Paradis et les Enfers avaient VRAIMENT disparu. Les Dieux, quel que soit leur bord, aimaient les discours grandiloquents, les actions spectaculaires et les châtiments apocalyptiques. Dougal les soupçonnaient de vouloir donner une leçon à quelqu’un… Peut-être les Mortels, peut-être certains Dieux… Peut-être même lui. Mais les siècles avaient beau s’écouler, Dougal n’aurait pas été étonné plus que ça de les voir redébarquer tels une nuée de petites fleurs printanières.
Officiellement, donc, il faisait profil bas. D’ailleurs, depuis le début de son exil, il traînait plus souvent du côté du Continent du Centre que vers l’Ouest. Enfin… Il fallait bien s’occuper tout de même. Et sous couverts d’organiser des caravanes commerciales, Dougal voyageait à travers le monde, revenant régulièrement dans la Cité du continent Central. En tant que riche marchand il prenait un malin plaisir à charmer la cour pour devenir une figure incontournable auprès de la famille royale. Charmant, et sans scrupules, il s’amuse beaucoup de voir le dernier roi en date se débattre avec ses tracas.
L'âme gardienne/ l’ancêtre protecteur: /
Caractère : Dougal est un démon, avec tout ce que cela peut impliquer sur le plan du caractère. Oui mais c’est un charmant démon. Démon tentateur plus que tortionnaire, il tire son plaisir et son épanouissement du vice, de la liberté totale et de l’hédonisme. Capable de dissimuler ses émotions, il peut aussi se montrer d’une franchise inouïe, Dougal fait ce qui sert son intérêt ou ce qui lui semble le plus amusant.
Ce sont en effet les deux notions qui motivent Dougal : son plaisir et son intérêt. Il se refuse peu de chose, exprimant sans détours ce qu’il pense et repoussant les gens dans leur dernier retranchement. Un de ses passe-temps favoris consiste à circonvenir ceux qui l’entourent pour obtenir d’eux ce qu’il désire… parfois juste pour le plaisir de la manipulation.
Du fait de sa longévité de Banni, Dougal savoure l’instant présent et ce que les mortels ont à lui offrir : pour la plupart ils mourront en un battement de ses cils. Les visages défilent et au sein des lignées qu’il côtoie, il distingue des ressemblances mais il faut qu’un individu soit vraiment intéressant pour que Dougal passe d’un stade de contemplation amusée à l’envie de faire plus amples connaissances.
Bien qu’ayant décidé de rester sage en attendant le retour des Dieux et sa réintégration -car il ne peut qu’être réhabilité-, Dougal estime que c’est souvent dans les cours des différents royaumes que l’on s’amuse le plus… et qu’on vit le plus luxueusement bien sûr.
Apparence : Si vous vous attendiez à du démon terrifiant et hideux, il faudra repasser, car Dougal est plutôt du genre démon tentateur, avec le physique qui va avec. Grand et solide il parvient à paraître rassurant ou menaçant selon ses désirs.
Du haut de ses deux mètres quatre, Dougal surplombe la majorité des gens qu’il rencontre. Ce fait, combiné à sa musculature naturellement impressionnante, rend assez surprenant que les gens ne se contente pas de le fuir. C’est sans compter que son corps de géant est également celui d’un apollon, sa peau pâle aussi douce que la soie sur ses muscles d’aciers, ses mains fortes et élégantes. Dougal dégage une forme de sauvagerie qui s’accompagne d’une nonchalance toute sardanapalesque.
La perfection de son corps n’est altérée que par une marque sur sa poitrine, au niveau de son pectoral gauche. Faites des siècles plus tôt, les lignes de tissu cicatriciel s’entrecroisent pour dessiner un motif de croix, marque de son infamie infligée par les dieux pour le désigner comme le traître qu’il est.
Son visage a été créé pour attirer l’attention, de sa bouche sensuelle au pli sardonique à ses yeux violets, légèrement en amande. En fait il a tout l’air d’un ange, un ange légèrement ténébreux -avec ses longs cheveux noirs et lisses- et qui semble n’avoir aucune limite, mais un ange tout de même. Dougal parvient même, exploit tout-à-fait notable pour un démon, à afficher une innocence toute angélique.
On l’aura compris, Dougal a un corps fait pour l’amour autant que pour la guerre. Néanmoins il privilégie des tenues confortables et plus luxueuses les unes que les autres à une armure ou autre tenue renforcée. Quelles sont les chances de toute manière qu’il tombe sur un banni ? Un banni ayant une arme angélique ou démoniaque qui plus est !
Arme: Une rapière.
Inventaire : Une bague creuse qu’il peut remplir de poisons ou de drogue, ainsi qu’un collier de cuir et métal qu'il a récupérer sans trop savoir pourquoi sur le champ de bataille lors d'un affrontement entre anges et démons...
Compétences :
Capacité Raciale : Vol
Capacité Générale : Maîtrise des températures
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