Morrigan Gor Deyrn Duchesse
Messages : 198 Dekhans : 155 Date d'inscription : 05/02/2012
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| Sujet: Sa Grâce Morrigan Gor Deyrn, Duchesse de Curran Lun 20 Fév - 23:16 | |
| Nom : Gor Deyrn
Prénom : Morrigan
Surnom : Curran (du nom de son duché), Lutin (surnom donné par Louve)
Âge : 21 ans
Sexe : Féminin
Race : Humain
Métier : Duchesse de Curran
Lieu de naissance : Ouest, dans le Château des Engloutis
Histoire : Comme beaucoup de nobles de l’empire de l’Ouest, Morrigan naquit dans l’enceinte même du Château des Engloutis, pendant que son père, le Duc de Curran faisait les cents pas dans le couloir qu’éclairaient les lampes et bougies que l’on pouvait trouver dans le château. Elles étaient de toutes tailles, de toutes formes… Les lampes de verre et de métal forgé dessinaient des auréoles colorées sur les murs de pierre humide.
Les cris de la duchesse, une native du Nord, résonnaient sur les pierres, se mêlant au mugissement du vent salé qui pénétrait par les tours. Premier enfant du couple, Morrigan était attendue avec d’autant plus d’inquiétudes que la première femme du duc était morte en couches trois ans plus tôt, lors de la naissance d’un fils mort-né. A présent, l’odeur du sang flottait de nouveau. La jeune duchesse était forte et son caractère était suffisamment entier pour que tout le monde puisse espérer qu’elle survive. Et de fait, la petite finit par pousser son premier cri, sa mère ne gardant pour séquelle qu’une respiration légèrement haletante, symptôme qui se calma après quelques secondes seulement.
A sa naissance déjà, Morrigan était une adorable petite créature. Une véritable poupée de porcelaine qui faisait craquer tous ceux qui posaient les yeux sur elle. En grandissant, elle devint une enfant joueuse, curieuse et trop peu méfiante pour son bien. Son caractère volontaire, hérité de sa mère, et son imagination débordante la menèrent dans de folles aventures. Elle parcourut tout le Château à la recherche de trésors cachés. Elle s’enfonça dans les grottes oubliées qui creusaient le sol sous-marin sous l’édifice, cherchant des dragons à dompter.
La première fois que la petite fille avait quitté le château, elle avait cinq ans. Tout avait commencé par une partie de cache-cache avec d’autres enfants. Allant contre les consignes parentales, qui interdisaient aux enfants de s’éloigner des niveaux sous-marins, Morrigan avait grimpé les innombrables degrés de la Tour Curran, la tour attitrée de la famille ducale. L’air marin fouettait son visage, chargé d’embruns et de gouttes de pluie. On connaissait depuis qu’elle était tout bébé l’affinité de Morrigan avec l’élément aquatique et elle n’était jamais plus heureuse qu’entourée d’eau. Tandis que venait, assourdi par la distance et le bruit du vent, la fin du décompte, Morrigan se précipita dans un des bateaux de ravitaillement amarrés à la tour et se roula en boule sous une bâche. Le temps passa et la petite fille s’endormit.
Le bruit du petit bateau frappant contre le ponton finit par tirer Morrigan de son sommeil. Elle sortit de sous la bâche et découvrit pour la première fois le monde hors du Château. Le petit port était tellement fréquenté que personne ne remarqua la petite fille qui slalomait entre les gens, observant ce qui l’entourait avec de grands yeux. Pendant longtemps elle marcha, jusqu’à ce que la ville ne soit plus qu’un point scintillant au loin derrière elle. Devant elle s’étendait le marais, scintillant sous la lumière de la lune, les fleurs sauvages s’agitant doucement dans la brise nocturne.
Jamais encore elle n’avait vu autant d’eau douce en plein air. Au château, il y avait les sources chaudes, juste au dessus des grottes inexplorées. C’était là qu’elle prenait son bain tous les soirs et que ses amis et elle se jetaient dans l’eau malgré les volutes de vapeur, pour barboter en riant. Ici, l’eau était froide et douce, plus légère que l’eau de la source chaude et plus transparente que l’eau salée de la mer.
Une silhouette blanche apparut à la limite de son champ de vision. Elle était sublime, telle une créature de conte de fée. Il y avait quelque chose de sauvage dans ses yeux et la fourrure pâle sur son épaule semblait luire doucement dans l’obscurité de la nuit. Avec son naturel déroutant, Morrigan lui sourit, tendant sa petite main vers la fourrure. Elle était trop grande et la petite fille se rabattit sur sa main qui semblait si douce et solide à la fois.
- Louve…
Elle semblait une incarnation mythique de l’animal et Morrigan était fascinée. Louve était très différente de sa propre mère mais, instinctivement, elle lui inspira confiance. C’est elle qui la raccompagna au Château. Louve devint une partie intégrante de sa vie, elle la surveillait de loin ou allait la récupérer lors de ses expéditions insensées. Si la Duchesse et le Duc ne voyaient pas nécessairement d’un bon œil la présence de cette étrangère dans la vie de leur fille, force leur était d’admettre que la vigilance discrète qu’elle portait sur Morrigan les rassérénait.
Il faut dire que le deuxième don de la jeune femme n’était pas pour les rassurer. C’est lors de son adolescence, alors que l’enfant devenait une jeune femme envoûtante, que son magnétisme qu’on pouvait qualifier de surnaturel fut mis en évidence. Enfant déjà, elle attirait l’affection et l’amitié de tous, un fait que l’on attribuait à sa personnalité chaleureuse, à son caractère enjoué et à sa douceur. A présent elle s’auréolait d’une aura de sensualité qui agissait comme un filtre sur ceux qui l’entourait.
Divers incidents se succédèrent avant qu’on en comprenne la cause. Des adolescents se battirent pour son attention parce qu’elle leur avait souri, un ami de ses parents qu’elle connaissait depuis toujours tenta de l’embrasser dans un couloir après avoir effleuré sa main… Sans compter de menues anicroches dans les bains… Il fallut avoir recours à l’aide d’un Liseur d’aura pour décrypter ces mystérieux changements comportementaux. Dire que les parents de Morrigan furent soulagés que Louve décide de prendre en main la formation au combat de leur fille serait un euphémisme.
Le souci ? Morrigan n’aimait pas se battre. D’un naturel contemplatif, elle préférait l’art, la lecture, ou simplement passer du temps avec ses amis (malgré les risques que cela pouvait comporter). Louve parvint à lui apprendre à manier la dague de façon correcte. Elle lui apprit quelques mouvements de défense. Passée cette formation de base, la jeune femme esquivait les entraînements, se faisant pardonner par de brillants sourires, quand elle n’incitait pas directement Louve à faire l’école buissonnière !
Morrigan adorait Louve. Mais entre les voyages de cette dernière, sa profession de maître d’armes ou les devoirs de future duchesse de Morrigan, elle ne voyait la mystérieuse jeune femme que de loin en loin. Chaque fois que Louve venait la voir, il semblait que Morrigan avait changé pour devenir plus femme. Mais Louve, elle, ne changeait pas malgré les années.
Le temps passait et ses parents partaient de plus en plus souvent, rassurés sur sa sécurité maintenant qu’elle savait se défendre. En tant que représentante du Royaume de l’Ouest, ils voyageaient à travers tous les Continents. C’est sur le chemin du retour, sur le territoire du continent du Centre qu’ils tombèrent dans une embuscade. Ce continent n’était plus en guerre avec le leur depuis de nombreuses années déjà mais une tension régnait toujours entre les deux états. Néanmoins le continent du Centre nia toutes implications dans l’embuscade. Plusieurs journées s’écoulèrent avant que l’information n’atteigne le château. C’est le roi qui apprit la nouvelle à Morrigan. Il la convoqua en privé –veillant à maintenir ses distances avec la jeune femme pour éviter la tentation. Dès qu’elle pénétra dans l’antichambre, Morrigan comprit que quelque chose n’allait pas.
Le roi se contenta de lui tendre une dague. C’était plus explicite que n’importe quel long discours. Il s’agissait d’Amanna. Une dague ouvragée qui se transmettait avec le titre depuis des générations. Jamais son père ne s’en serait séparé. Jamais le souverain ne la lui aurait confiée si son père avait été vivant. Duchesse de Curran. C’était un titre dont elle se serait volontiers passée pour des années encore. C’est sous ce titre que Louve la retrouva, quelques semaines plus tard.
Peu de gens pouvaient encore lui refuser quoi que ce soit. Et moins encore pouvait se permettre de la confiner dans la tour ducale de sa famille. Bien décidée à découvrir les responsables de la mort de ses parents, Morrigan entend bien utiliser ses privilèges de Duchesse pour n’en faire qu’à sa tête.
Histoire de l'âme gardienne/ l’ancêtre protecteur: Kiann Gor Deyrn, premier duc de Curran de la lignée Gor Deyrn était grand, blond et terriblement masculin : tout le contraire de sa jeune héritière. De son vivant déjà, il était précédé d’une impressionnante légende. On le disait fils d’un démon, on lui attribuait plus de mille conquêtes féminines, et –accessoirement- on racontait comment à lui seul il avait défendu le château des Engloutis des assauts d’un détachement de l’empire du Centre. A l’époque, les deux continents étaient des rivaux et leurs relations étaient souvent ponctuées d’escarmouches et de batailles.
Le roi, son cousin du côté de sa mère, lui avait lui-même accordé le titre de Duc, en remerciement pour ses exploits. Pourtant Kiann n’était pas un saint, loin s’en fallait. Il prenait ce qu’il voulait, ne respectait rien, pas même les serments et les promesses. Les gens disaient que c’était dû à son père démon. Kiann disait simplement qu’il ne voyait pas pourquoi il se serait privé de se faire plaisir alors qu’il n’y avait qu’à tendre la main.
Kiann ne cessa les excès que quand il apprit que sa jeune épouse était enceinte. Il s’agissait d’un mariage arrangé, mais le jeune Duc découvrit qu’il ressentait à l’égard de la jeune duchesse un instinct de possession particulièrement impressionnant. Fasciné par le mystère de cette vie qui se développait dans le ventre de la jeune femme et qu’il y avait mise, Kiann passait de longues heures à ses côtés. Il accepta de s’éloigner du château sur les ordres de son cousin et fut pris dans une attaque de soldat du continent du centre alors qu’il quittait tout juste la ville portuaire pour s’enfoncer dans les marais.
Ses ennemis étaient en surnombre et même en utilisant ses pouvoirs, il ne parvint pas à en réchapper et rendit son dernier souffle loin des siens, sous un ciel chargé de nuages noirs.
Kiann a déjà guidé plusieurs de ses descendants quoique sans comprendre le phénomène qui le maintenait auprès de sa lignée. De son existence mortelle, il a gardé une haine du continent du centre et un goût certain pour les plaisirs de l’existence. La mort l’ayant cueilli alors qu’il envisageait tout juste de s’assagir, Kiann en a pris offense au point de ne plus voir l’intérêt à vivre décemment. C’est ainsi qu’il prend un malin plaisir à intervenir dans l’esprit de ses descendants pour les entraîner sur une pente savonneuse…
Caractère :
Enjouée et affectueuse par nature, Morrigan voit son don de Glamour comme une malédiction : pour éviter des incidents parfois violents, elle doit réfréner sa tendance aux démonstrations d’affection. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, elle témoigne malgré cela d’un optimisme surnaturel et d’une confiance instinctive proche de l’inconscience. Cette naïveté, qu’elle nie farouchement, a déjà eu l’occasion de la mener dans toute sorte d’aventures rocambolesques.
Malgré son apparence lisse de poupée de porcelaine, Morrigan est aussi dotée d’un caractère en acier trempé. Si elle parvient le plus souvent à le dompter, il lui arriver de perdre mesure. En particulier quand on essaie de l’empêcher de faire les choses comme elle l’entend. Morrigan est un être foncièrement libre qui supporte mal la contrainte. Elle réagira aux ordres et interdictions avec un sourire à vous faire fondre… avant d’aller n’en faire qu’à sa tête. Son tempérament passionné la rend encline aux colères. Mais sa foncière gentillesse l’empêche de blesser les gens sous peine de la torturer sous des monceaux de culpabilité.
Si elle s’efforce de paraître forte, elle souffre d’une forte propension à l’incertitude. Peu sûre d’elle en tant que duchesse, elle s’efforce de faire bonne figure mais craint l’échec autant qu’elle déteste les ordres.
Du fait de son malencontreux pouvoir, Morrigan a esquivé les relations sentimentales. Son premier baiser ayant entraîné une bataille rangée entre ses amis, elle apprit rapidement à décourager tout rapprochement qui aurait été au-delà de la simple et innocente amitié. Ce qui ne l’empêche pas d’être d’un naturel sensuel assez prononcé, joueuse et taquine.
Morrigan a quelques notions de combat à la dague et connaît quelques prises de défenses, mais elle ne sait pas vraiment se battre. D’ailleurs elle a horreur de ça et trouve cela particulièrement stupide.
Apparence :
Morrigan est née avec les caractéristiques physiques propres aux peuples de l’Empire du Nord, héritées de sa mère. Sa peau est si pâle qu’elle paraît presque opalescente, rappelant l’écume qui affleure sur les vagues. Si la perfection de cette soie blanche est altérée par une ou deux cicatrices, ils se comptent sur les doigts d’une main ceux qui peuvent se vanter de l’avoir constaté. Ses yeux sont d’un bleu changeant qui peut être aussi sombre que les profondeurs marines, insondables et plus ténébreuses que la nuit polaire, ou d’un bleu pâle et lumineux rappelant le ciel pur qu’on entrevoit lors des rares éclaircies. Le contraste de couleur que présente Morrigan se prolonge avec sa chevelure d’un noir d’encre qui tranche sur sa peau comme les mots sur le papier. Et enfin, sa bouche écarlate, la seule couleur chaude dans son apparence. Une bouche douce et pulpeuse qui attire tous les regards que ses yeux n’ont pas hypnotisés.
D’une taille moyenne pour les femmes de son pays, sa grâce serait plutôt petite selon les critères d’autres races ou empires. Culminant à un mètre cinquante trois (et demi), elle n’hésite pas à avoir recours au subterfuge des talons, une méthode qui a en outre l’avantage de mettre en valeur sa silhouette. Car malgré sa relative petitesse, Morrigan est pourvue de tous les charmes que l’on peut souhaiter trouver chez les représentantes de son sexe : une taille fine et des hanches rondes, une poitrine ferme et opulente, des jambes fines et longues, et une musculature élancée.
De par son statut et sa position privilégiée, Morrigan est habituée à ne porter que les étoffes les plus précieuses et les plus rares. A sa ceinture, elle arbore les attributs de sa position, les Clefs de l’intendance en tant que Demoiselle de la Tour de Curran, sa dague, Amanna, une bourse de pièces et une bourse d’herbes sèches qui sont les attributs des demoiselles de la noblesse (même si Morrigan sait à peine quoi faire de ces herbes), et un pendant en métal ouvragé, hérité de sa mère. Elle porte de longues robes constituées très souvent de couches superposées. Néanmoins, les impératifs de la vie à la cour aidant, elle délaisse parfois son confort pour porter des tenues moins couvrantes, en particulier lors des visites des rares diplomates autorisés au Château des Engloutis. Elle privilégie, le blanc, le noir et le bleu, couleurs de sa famille, ainsi que l’or. Elle aime beaucoup les bijoux et est fascinée par le métal et les pierres précieuses. Sous ses vêtements elle porte d’ailleurs un anneau orné d’un rubis et de gravures dont elle ne connaît pas la signification : il a été retrouvé sur le corps de ses parents et elle pense qu’il peut s’agir d’un indice.
Du fait de son don de Glamour, Morrigan est obligée de cacher ses mains fines sous des gants montants.
En tant que numéro trois de la famille Gor Deyrn, Morrigan remplit aussi des obligations diplomatiques qui l’obligent à voyager, laissant de côté l’or et l’hermine des tenues d’apparat au bénéfice de vêtements plus pratiques, faits de cuir et de serge brune. Dans ces moments-là, sa fidèle Amanna ne quitte pas sa ceinture, plus pour la rassurer qu’autre chose.
Sa longue crinière de mèches noires, légèrement bouclés, lui arrive au bas des fesses. Elle est le plus souvent attachée, une femme n’étant censée se montrer les cheveux détachés que dans l’intimité. Une femme comme il faut du moins…
Arme: Amanna, une dague ouvragée, arme de la famille Curran
Inventaire : – Un pendentif en argent ouvragé, qu’elle porte à une chaîne autour de sa taille - Un anneau gravé et orné d’un rubis, qu’elle porte à un cordon autour de son cou.
Compétences : Glamour (un don qu’elle ne contrôle pas et qui la gêne plus qu’autre chose) et Aquamancie (elle ne parvient pas à maîtriser de grandes quantités d’eau, se concentrant sur les gouttelettes. Elle sait simplement maîtriser de fines aiguilles de glace en combat mais n’utilise pas beaucoup cette technique)
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