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 Défi - Déclaration enfiévrée... [Louve]

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Louve ex Luminis
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Louve ex Luminis


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MessageSujet: Défi - Déclaration enfiévrée... [Louve]   Défi - Déclaration enfiévrée... [Louve] EmptyLun 9 Avr - 20:27

Deux heures de l'après-midi, une chaleur orageuse, une bruine qui vous collait à la peau et un vent qui plombait les résistances de tout le monde... sauf des gardes du palais, aujourd'hui de sortie spéciale. Pour la moitié de la garnison, il s'agissait de courir, de sauter, de faire preuve de force et de souplesse dans une série d'exercices plus épuisants les uns que les autres.

Louve n'était pas connue pour sa compassion envers ses recrues, et parce qu'elle savait que son autorité était parfois contestée, elle s’astreignait, une fois de temps en temps, à montrer à ses soldats qu'elle ne leur demandait pas plus que ce qu'elle exigeait d'elle-même. Ainsi, ce jour-ci en particulier, elle avait participé à chacune des épreuves qu'elle avait organisé, lancer de poids, de javelot, lutte à main nue, escalade dans les arbres, voltige, courses et autres acrobaties - sans compter les nombreux exercices de lame et de tirer à l'arc.

Oh bien sûr, son poids et sa force brute n'équivalaient probablement aucun de ceux des hommes qu'elle entraînait, mais elle avait réussi - on ne sait trop comment - à ressortir la tête haute, et le front à peine mouillé de chacun de ces exercices. Louve inspirait le respect. Et une petite piqûre de rappel leur était parfois nécessaire : on ne devenait pas maître d'arme sans réelles qualifications. Et même si Louve avait l'air inoffensive - oui enfin, peut-être pas tant que ça... -, elle était parfaitement apte à se sortir des situations les plus délicates, grâce à ses multiples talents et à un esprit bien aiguisé.

Avec tout ceci bien sûr (et par "tout ceci", on entend son corps merveilleusement bien sculpté offert en action à la vue de tout un chacun, une certaine dose de cynisme et peut-être un peu de sadisme dissimulé en quelque chose d'un peu plus décent) on ne peut pas vraiment s'étonner qu'en plus d'une certaine somme de respect et d’admiration, naisse une pointe de fascination et un petit - voire gros béguin pour celle qui les entraînait avec une telle virtuose.

Parmi les quelques centaines de soldats dont Louve avait la charge, parmi ceux qui éprouvaient secrètement pour elle autre chose que ce qu'éprouve un soldat pour son chef, et encore parmi ceux-là, ceux qui avaient l'occasion de l'approcher , un seul seulement se décida à tenter le tout pour le tout et avouer à la jeune femme des sentiments dont la puissance n'équivalait que le tas de muscle dans lequel ils étaient nés.

Egon était un ours. Un vrai... Son affectueux surnom était "TeddyBear" et chacun savait que sous l'impressionnante montagne de muscles se cachait un coeur gros comme ça, bon, droit, et qui ne rêvait que de s'installer dans une confortable maison pour faire l'amour à sa femme et lui faire des milliers de petits bébés moitié ours moitié humains. Le seul problème étant que personne ne voulait de lui en tant qu'homme. Oh bien sûr Egon était "viril" sans aucune doute. Si on aimait les poils, on était servi. Il était velu comme l'ours qu'il était, et ses membres inférieurs étaient effectivement ceux d'un ursidé, ce qui ne plaisait pas à toutes les femmes, avouons-le. Ses petites oreilles rondes, cachées dans sa tignasse épaisse n'étaient pas non plus faites pour attirer la gente féminine...

Mais revenons à nos moutons. Voilà... Egon était amoureux. De Louve. Il la trouvait délicieusement délicate, avec ses mouvements graciles, ses paroles rudes, mais justes, les coups qu'elle portait avec une précision alarmante mais qui faisaient battre son coeur comme jamais il n'avait battu. Louve l'avait séduit, au fur et à mesure de leurs rencontres.

Et ce qui l'avait décidé aujourd'hui à lui parler, c'était son sourire. Son sourire était... Délicieux. Lumineux. Magique. Il tuerait pour le revoir à nouveau.

Pourtant ce n'était pas un grand sourire qu'il avait vu... Juste un petit sourire de satisfaction, quand elle avait fait ravaler sa verve à ce grand idiot de Kaggan. Lui qui avait cru amusant de l'écraser au corps à corps s'en était assez mal tiré. On ne vous dira pas comment pour préserver les âmes sensibles.

Alors voilà comment, après que tout le petit peuple exténué soit reparti en direction du campement pour s'attribuer un repas et un repos bien mérités, - pendant lesquels ils ne parleraient sans aucun conteste que de leur merveilleux et séduisant maître d'arme -, Egon, du haut de ses deux mètres quarante, trois-cent cinquante kilos, s'approchait de la délicate Louve, occupée à ranger son attirail pour la séance du lendemain destinée à l'autre moitié de la garnison.

Louve, bien qu'elle ne l'avouerait jamais, se sentait également fatiguée. Oh, non pas exténuée, comme ses gardes l'étaient, mais suffisamment fatiguée pour rentrer au château se couler un délicieux bain bien chaud et s'endormir le nez dans les cheveux de Morrigan en respirant sa délicate odeur dans ses draps de satin. Un programme qui lui aurait bien plus plu que l'idée de devoir repousser les avances du fier guerrier si elle avait connu ses intentions.

Pourtant Louve était dévouée à ses soldats, et quand Egon s'approcha d'elle, et bien elle ne trouva aucune raison valable pour lui refuser un entretien, surtout que le pauvre bougre avait l'air gêné. Et quoi ? Il désirait quitter la garnison, partir s'installer dans les terres, cultiver on ne sait quoi ? Il n'avait pas besoin d'en faire tout un plat, s'il voulait démissionner, et que son engagement était terminé, elle ne le lui refuserait pas... Elle savait combien le changement faisait du bien parfois.

- Hem... Commandant... Je...

Louve ne lui simplifiait pas la tâche, le regardant droit dans les yeux bien que nettement plus petite que lui, attendant avec patience qu'il lui expose sa requête. Evidemment, elle ne s'attendait pas franchement à ce qu'il pose genou à terre - patte à terre ? - et qu'il saisisse sa main dans les siennes pour la baiser.

- Je... Je sais que je ne suis qu'un simple soldat, et que vous êtes une grande dame, une grande guerrière, proche du roi et de la haute société... Mais... Je vous aime ! déclara le colosse avec dans les yeux une supplication silencieuse. Depuis trois ans que l'on se côtoie, je ne vois que vous ! Vous êtes belle, vous êtes forte, vous êtes bonne ! Et vous ne m'avez jamais fait aucune réflexion à propos de mon physique ! Vous... Vous êtes une femme juste et vous agissez avec justice ! Vous nous traitez bien, vous...

A cours d'argument, Egon serra juste sa main un peu plus fort, broyant presque entre ses pattes puissantes les délicats doigts de la jeune femme, ses yeux brillants d'espoir.

Stupéfaite, Louve eut du mal à trouver quelque chose à répondre à ce gros nounours qu'elle aimait secrètement bien. Juste bien. Elle avait toujours apprécié son caractère, tendre mais ferme, facilement meneur de groupe malgré son physique pas toujours attrayant, et elle songeait depuis un certain temps à le faire monter en grade pour un poste à plus haute responsabilité. L'homme était doux, et c'était un excellent guerrier, réfléchi malgré sa force brutale. Il réussissait à la discipliner là où d'autres échouaient, et c'était un trait de son caractère qui lui plaisait.

Pourtant elle lui retira sa main, - main qui la lançait douloureusement soit dit en passant - et la posa sur son épaule, le forçant à se relever :

- Je ne suis pas une dame, je n'ai pas de titre, crut-elle bon de préciser, même si ce détail la souciait peu. Mais je ne peux pas être avec toi Egon... Je... je ne suis pas amoureuse de toi. Je suis déjà amoureuse.

Louve baissa les yeux et cligna légèrement des cils. Était-ce un mensonge ? Que ce soit pour Côme, qui vibrait toujours dans son coeur, ou pour Morrigan, pour qui elle éprouvait une tendre affection, elle ne saurait dire celui qui faisait d'elle une femme au coeur indisponible. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle n'éprouverait jamais ce genre de sentiments pour l'homme qui lui faisait face.

Pourtant, celui-ci, fort de sa passion débordante, ne se laissa pas démonter par ce refus, la saisissant brutalement par la taille pour la serrer contre lui, comme s'il n'avait pas entendu un traître mot qu'elle avait prononcés.

Bien malgré elle, Louve laissa échapper un cri, à la fois de surprise et de douleur. Pressée contre le torse velu, elle étouffait. Ses côtes criaient grâce sous l'étreinte de fer, ses pieds avaient quitté le sol, et le seul moyen qu'elle trouva de soulager sa peine fut de s'accrocher à son cou. Egon, prit ça pour une preuve d'amour, et fou de joie, ne s'arrêta pas en si bon chemin, pressant sa bouche avide contre les lèvres tendres de la jeune femme.

Déjà considérablement étouffée par l'étreinte de l'ours, ce baiser acheva Louve qui, pour le coup, se trouvait incapable de respirer de quelque façon que ce soit. Egon, ne se rendant compte de rien - il n'avait pas si souvent eu de femmes dans ses bras pour constater le mal qu'il faisait - continuait de se repaître à satiété de la bouche délicate de la jeune femme, lui retirant petit à petit le peu d'air que contenaient ses poumons. N'eut été la douleur qui comprimait sa poitrine, et les étoiles noires devant ses yeux, Louve aurait pu trouver ce baiser agréable - elle en avait eu des bien pires, et Egon avait un certain instinct du baiser.

Louve, au bord de l'évanouissement, et quasiment incapable de bouger, commença à agiter ses jambes dans le vide, tentant désespérément d'attirer l'attention du garde qui l'embrassait à pleine bouche. Fort à propos, son genou rencontra un point particulièrement douloureux logé entre les cuisses de son envahisseur. Celui-ci la lâcha - brutalement - et elle tomba à terre, nez dans l'herbe grasse, en avalant autant qu'elle le pouvait de cet air vivifiant qui parcourait la plaine. Toussant et se massant les côtes, elle jeta un coup d'oeil à sa recrue, à genoux, qui protégeait ses parties en la regardant, tétanisé.

Malgré sa tentative désespérée, et le mal bien involontaire qu'il lui avait fait, Louve ne put s'empêcher de le prendre en pitié. Elle n'était pas humaine, elle ne pouvait pas mourir comme ça, mais son corps avait autant besoin d'air qu'un corps humain, et en être privé la faisait cruellement souffrir.

Se relevant, encore un peu vacillante, elle jeta un regard désolé à Egon.

- Dans quelques minutes ça ira mieux... Restez-là le temps que ça passe... Au revoir Egon.

Et sans un mot de plus, elle s'enfuit vers le château, faisant preuve d'un minimum de couardise. Louve n'avait qu'une hâte : retrouver Morrigan et se plonger dans ses bras pour oublier ce désagréable épisode...

Le lendemain, Egon reçut une promotion qui l'expédia à la frontière Nord du royaume.


Dernière édition par Louve ex Luminis le Lun 9 Avr - 21:21, édité 3 fois (Raison : Fautes d'ortho)
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